C’est quoi exactement ?
Une technique de soin holistique fondée, à l’instar du shiatsu ou du magnétisme, sur la présence et la circulation des énergies dans le corps. Au Japon, le mot reiki fait référence à l’énergie faisant exister la vie dans l’univers (humains, animaux, plantes, étoiles…). Transmise de génération en génération, cette pratique ancestrale a été codifiée par un maître japonais au début du XXe siècle, et ainsi popularisée et diffusée jusqu’à nous. «Son objectif est de transmettre l’énergie du praticien à l’organisme affaibli du patient», résume Guy Brassecassé, thérapeute et auteur de l’ouvrage Je m’initie au reiki (1).
Comment se déroule une séance ?
Après avoir échangé avec le thérapeute, on s’allonge, habillé, sur la table de massage sur le dos, puis sur le ventre. «Le praticien appose alors ses mains à différents endroits du corps (ou à quelques millimètres), en insistant sur certains points énergétiques-clés et sur les éventuelles zones douloureuses», explique le thérapeute. Selon sa réceptivité, on peut ressentir de légers picotements, de la chaleur et/ou un bien-être général
Quels sont les bienfaits ?
«En réinsufflant de l’énergie vitale dans le corps du patient, le praticien l’aide à se rééquilibrer et à booster ses mécanismes d’auto guérison», explique Guy Brassecassé. Le reiki agit donc sur le mental et le physique. Mais il ne faut pas espérer de guérison miraculeuse, il n’y a pas encore de preuve scientifique de son efficacité : «Il faut considérer cette méthode comme un bon moyen d’entretenir sa santé et, en cas de pathologie, un complément des traitements médicaux.» Avec une séance par mois, on garde la forme et on prévient les maladies. Avec une séance hebdomadaire pendant un mois, on aide à résoudre un dysfonctionnement. Au Japon, le mot “reiki” fait référence à l’énergie faisant exister la vie dans l’univers